Fès : 1912. Le Maroc réfractaire au Protectorat
La mémoire vivante des « journées sanglantes de Fès » en avril 1912 (mutineries, émeutes et répression militaire qui suivent la signature du traité établissant le protectorat français sur le Maroc) s'éteint avec la génération de ses acteurs au seuil de l'indépendance (1955). Cette mémoire ambiguë et fluctuante, souvent réduite au silence au nom des bienfaits d'une colonisation en plein essor, a pourtant profondément marqué l'imaginaire de Fès et du Maroc. Par delà les clichés d'une abondante littérature touristique, la perspective d'un retour des violences de 1912 hante même deux œuvres romanesques qui inscrivent Fès dans leur trame narrative : La Rose de sable de Montherlant (1932) et La Co
Éditeur : | Editions Le Manuscrit | Langue : | français |
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Genre : | Histoire | Sortie : | 3 mars 2017 |
Sous-genre : | XXe siècle | Collection : | Carrefours d'empires |
Biographie
Jean-Jacques Tatin-Gourier
J.J Tatin-Gourier dirige actuellement l'équipe de recherches "Histoire des représentations". Longtemps enseignant à l'Université de Fès (Maroc), il a conservé de nombreux liens intellectuels avec le Maghreb. A l'origine de la création d'un département de français au Monténégro, J.J.Tatin-Gourier a reçu le titre de docteur honoris causa de l'Université du Monténégro. Très présent dans les Balkans depuis 1998, J.J.Tatin-Gourier intervient pour l'essentiel dans les universités du Monténégro et de Bosnie-Herzégovine. Il dirige également des thèses au Vietnam et intervient fréquemment dans ce pays.